Plaidoyer pour la réhabilitation de
Maurice Papon
Sa brillante carrière de préfet a été due en bonne part à la haute estime que lui portaient les dirigeants de la Quatrième République, anciens résistants, en particulier ceux qui étaient liés à la communauté juive comme Jacques Soustelle, Maurice Bourgès-Maunoury et Félix Gaillard, ou juifs eux mêmes comme René Mayer, Jules Moch et Pierre Mendès-France. Les milieux juifs actuels, liés à la communauté sioniste américaine ont oeuvré avec acharnement pour qu'il soit condamné. Ces activistes ont convaincu de nombreux dirigeant actuels, ignorants de la réalité de la Guerre et de celle de la Libération, de violer la Justice. La procédure n'a été qu'une suite d'interventions politiques, et ce n'est que le troisième juge d'instruction qui a accepté de mener une instruction exclusivement à charge. Le délai, sans cesse allongé par la volonté des activistes juifs qui se disent parties civiles, alors qu'ils ont instrumentalisé les véritables victimes, a fait que la majorité des témoins étaient décédés au moment du procès. Les rares survivants n'ont pas été consultés. Il était alors impossible de battre en brêche l'instruction comme cela a pu se faire dans d'autres procès dont l'instruction avait été bâclée, mais dont les témoins étaient présents au procès1.
Le Président de la République, Jacques Chirac, a refusé toute grâce à cause de l'opinion publique qui est mauvaise conseillère, et cela n'est pas à son honneur. Ce n'est qu'en faisant valoir la condition physique et l'âge de Maurice Papon que ses avocats ont obtenu de la justice que, restant encore sous le coup de sa condamnation, Mauroce Papon puisse rester à son domicile. ( Voir : Monsieur Papon est sorti de prison ). Depuis, la cour de Cassation a suivi les consignes du pouvoir et rejeté le pourvoi de M. Papon.
Les conséquences du procès sont très préjudiciable à la France en laissant croire qu'elle a, aprés la guerre, négligé d'expulser du pouvoir ceux qui avaient collaboré avec les nazis. Il apparaît bien que Maurice Papon a été poursuivi pour avoir été Ministre du Budget d'un gouvernement de la Cinquième République et non pour avoir été sous préfet du gouvernement de Vichy.
Le procès, et la façon dont la France a cédé au chantage exercé par la communauté sioniste américaine a laissé penser que les juifs devaient être traités d'une façon spéciale et cela est une des causes de l'émergence d'un nouvel antisémitisme dans les milieux défavorisés musulmans. L'autre cause est le traitement qu'Israël inflige aux Palestiniens pour les convaincre d'abandonner leur patrie. Ce nouvel antisémitisme est médiatisé et exploité par les milieux sionistes pour convaincre les jeunes juifs de rejoindre Israël, alors qu'ils sont plus en sécurité en France.
Parallèlement, le soutien outrancier d'Israël par les USA, qui négligent d'obliger Israël à mettre fin à sa politique de colonisation des terres palestiniennes, a provoqué la guerre des Islamistes contre les USA. La destruction des Talibans en Afghanistan a été bien admise à cause des outrances des Talibans, mais la guerre en Irak est très mal supportée par les milieux musulmans français qui ont vu la fable des armes de destructions massives comme un prétexte à l'agression d'un Etat musulman pour s'emparer du pétrole.
Cette condamnation inique de Maurice Papon, orchestrée par les milieux sioniste, et les évènements concomitants que nous avons cités, n'ont fait que renforcer ce que des sociologues appellent le repli identitaire des communautés juives et musulmanes. Seule la réhabilitation de Maurice Papon permettra de redonner aux Français, quelque soit leur religion, la confiance dans la justice de leur pays.
L'objet de ce site est de convaincre les Français qu'ils ont été abusés. Cela nécessite de convaincre l'opinion publique, les médias et la classe politique que les méthodes utilisées par une faction de la communauté juive pour arriver à ses fins ont été l'amalgame, la désinformation et l'intoxication. Les arguments de ceux qui le croient coupable ne sont que des idées reçues dues aux diverses campagnes médiatiques.
A ce jour les opinions évoluent lentement mais dans le bon sens. L'évolution de l'opinion publique la plus évidente est sur l'action de Monsieur Papon pendant les événements d'octobre 1961, du fait de l'ouverture des archives aux historiens. En particulier, les études de J. P. Brunet montrent bien que toutes les déclarations faites sur ce sujet par J. L. Einaudi pendant le procès n'étaient que des insanités.
Sur le plan du droit, l'évolution est notable dans le milieu concerné. En effet, la condamnation de Monsieur Papon n'a été possible qu'en invoquant constamment la spécificité de l'affaire pour justifier des exceptions au droit. Les avocats de Maurice Papon, Maître Jean Marc Varaut et Maître Francis Vuillemin s'emploient à faire comprendre que le non respect du droit, et en particulier du code de procédure pénal, mêne réguliérement à l'erreur judiciaire. Le corps enseignant en droit travaille aussi dans ce sens.
La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour ne pas avoir permis à Maurice Papon de bénéficier d'un procès équitable, parce que la validité de son procès n'a pas été examinée par la Cour de cassation. Le Conseil d'état a tenu compte de cette condamnation et a jugé que l'état devait reprendre les versements de ses pensions de Préfet et de Ministre. Ses avocats ont, en temps voulu, présenté une requête en révision du procés. Les conditions dans lesquelles le procès s'est déroulé auraient dû amener la Cour de cassation à casser ce procès, mais cette institution est trop sujette du pouvoir politique, et elle a réglé l'affaire dans journée, en suivant le pouvoir politique qui ne voulait pas d'un autre procès.
Seule une réhabilitation pleine et entière rendra compte de ce que fut la véritable activité de Maurice Papon pendant la déportation des juifs. Ses actions avaient pour objet d'éviter au maximum les déportations. Pour cela il invoquait des raisons juridiques ou simplement humanitaires, que les individus soient français ou étrangers.
Notes
:
1 - Le procès d'Outreau, portant sur des actes de pédophilie, qui a démontré
l'innocence de personnes que l'instruction avait envoyées en prison plusieurs
années, a été un exemple quasi-caricatural, mais il y a eu bien d'autres
procès dont l'instruction avait até bâclée. C'est une tare de la justice
française que de laisser ainsi un pouvoir démesuré à un juge d'instruction
que sa hiérarchie ne contrôle pas. Il devrait instruire à charge et à
décharge, et les accidents se sont toujours produits lorsque le juge
d'instruction s'été forgé une conviction à cause de campagnes médiatiques.
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Ils le d�fendent : Le Dr Leon Boutbien Roger A. Lhombreaud J. F. Steiner